Le cervidé possède une vision dichromatique, ce qui signifie qu'il ne perçoit que deux couleurs principales : le bleu-vert et le jaune. Les couleurs qu'il voit sont moins saturées et moins intenses que celles que nous, les humains, percevons mais il distingue mieux ces couleurs qui sont les plus courante dans son environnement naturel. Cependant, la vision dichromatique du cervidé peut également le rendre vulnérable aux prédateurs qui ont une vision trichromatique plus avancée. Ces derniers peuvent voir plus de couleurs et donc isolent mieux leurs proies. Par conséquent, les cervidés ont développé des mécanismes de camouflage et d'immobilité, qui leur permettent de se protéger malgré leur vision limitée.

Le dessin en pointillisme fait référence au test chromatique d’Ishihara qui sert à déceler les déficiences de vision des teintes. Le faon fait partie intégrante de son environnement, le point créé une impression de mouvement et de vie. Cela renforce l'effet de camouflage, le mouvement des feuilles et des plantes crée une impression de désorientation qui rend plus difficile la présence de l'animal.